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Diocèse de Toulouse

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Et si l'histoire de l'église Saint-Georges de Saint-Jory m'était contée...
Par cec**********.fr le 09/07/2024 20:00:00:00, cet article a été lu 58 fois.

L'histoire de l'église de Saint-Jory au fil des siècles :



    Elle apparaît dans les textes pour la première fois vers 1073 dans une donation du comte Guillaume IV à l’abbaye de Saint-Sernin. Mais elle n’a pas laissé de traces visibles. L’église que nous connaissons, dédiée à Saint-Laurent, peut être datée, elle, du début du XVIème  siècle. En effet, en 1729, on a trouvé une inscription portant la date de 1505 sur la voûte. Il a été décidé de créer les chapelles de Notre-Dame et de Saint-Laurent  en 1526. Divers litiges feront qu’elles ne seront terminées qu’en 1543. D’ailleurs des peintures datant de la Renaissance, ornant la chapelle Saint-Laurent, ont été dégagées récemment. A la même époque,  le clocher est rebâti sur les bases d’un ancien clocher ruiné. Il se composait d’une tour octogonale percée d’arcs en mitre, comme d’autres clochers gothiques du Toulousain, et se terminant par une flèche de grande hauteur.


   Après la tourmente des guerres de religion, l’église est dans un état lamentable. Mais la voûte a résisté.  Les vitres sont brisées, laissant les pigeons envahir les lieux. Après de longues réparations au XVIIème siècle, l’église est considérée en état. L’intérieur est blanchi, avec quelques tentures. Les chapelles sont munies de retables.

Malgré les alertes répétées des paroissiens, et d’un étayage, le clocher finit par s’effondrer le 12 mai 1781. Il n’en subsiste que les arrachements des piles, côté nord. Un petit clocher-mur a été élevé par la suite en 1816, au-dessus du portail sud.


   L’église n’ayant pas été entretenue pendant la Révolution, la toiture menace ruine en 1812. Malgré les rappels ou les protestations, elle ne sera refaite que dans les années 1840-1842.  On va poser une rosace sur la façade. Les vitraux du chœur et de la nef sont l’œuvre de Lamy de Nozan (1843-1844). Le carrelage lui, date de 1845. 


    Les immenses toiles du chœur (Annonciation, Nativité, Adoration des bergers, Crucifixion, Apparition à Saint Thomas, Ascension et Pentecôte) ont été peintes entre 1850 et 1853 par Prévost et Andrieu. Les peintures des murs et des voûtes (1860-1861) sont l’œuvre d'Engalières. Les frères Virebent de Launaguet, ont fourni les colonnes en grès céramique, ainsi que la chaire posée en 1862. De même, la belle statue de la Vierge provient également des ateliers Virebent. Les stalles du chœur, les autels ainsi que les vitraux des chapelles seront posés à cette même époque.


   Toujours au XIXème siècle on va construire, en 1866, la chapelle Saint-Joseph ; l’année suivante, la chapelle Sainte-Germaine. Puis en 1881, on place une tribune au-dessus du portail occidental.


   Des restaurations modernes ont été réalisées entre 1974 et 1988 par Régis Vialaret. Puis suite à un incendie à l’automne 1992, le nettoyage de l’intérieur de la nef et du décor mural du chœur,  a rendu à l’ensemble une tonalité plus claire.


   Plus récemment, sous la conduite de l’architecte Jean-Louis Fontana, de grands travaux de rénovation à l’intérieur, et une reprise complète de l’extérieur, ont eût lieu de 2011 à 2013.